- fait partie de la Série Histara : Hautes études / Histoire de l’art / Storia dell’arte
– Introduction, Sabine Frommel, Paweł Migasiewicz
– Captivi barbari come Stützfiguren dall’Antichità alla metà del ’500. Metafore politico-visive e schemata gestuali, Claudio Castelletti
– Ordini antropomorfi: l’Italia del Quattro e dei primi del Cinquecento, Francesco P. Di Teodoro
– « Non est enim potestas nisi a Deo » : l’expression de la royauté chez les derniers Valois, Flaminia Bardati
– La tomba di Luigi XII, le guerre d’Italia e la legittimazione europea della monarchia francese: iconografia, modelli e riflessi continentali, Tommaso Mozzati
– Candides sculptures. La représentation du pouvoir dans les banquets d’Italie et de France au XVIe siècle, Juliette Ferdinand
– Figurer l’alliance des Médicis et des Bourbons : entre célébration et commémoration, Giulia Cicali
– Entre la France, l’Italie et le Portugal : l’image sculptée du pouvoir à Coimbra dans la première moitié du XVIe siècle, Maria de Lurdes Craveiro
– Nouveautés sur les Sept Planètes et le Bacchus de Jacques Jonghelinck sous le règne de Philippe II, Almudena Pérez de Tudela
– Das Grabmal Kardinals Andreas von Österreich in der deutschen Nationalkirche Santa Maria dell’Anima in Rom, Ingeborg Schemper-Sparholz, Caroline Mang
– Dédoublement, polychromie et axialité. L’aménagement statuaire du Palais Farnèse au XVIe siècle par Guglielmo Della Porta, Grégoire Extermann
– L’égal des césars ? L’idée du porphyre comme manifestation impériale dans les fondations monarchiques de la République des Deux-Nations aux XVIe et XVIIe siècles, Michał Wardzyníski
– Monuments à la régence. Représentations sculptées d’Anne d’Autriche et imaginaire du pouvoir, Damien Bril
– Gian Lorenzo Bernini et Jean Warin, les portraits de Louis XIV : une compétition au service du pouvoir, Daniela del Pesco
– Le sculpteur dijonnais Jean Dubois et la célébration du règne de Louis XIV, Sébastien Bontemps
– L’intelligence du programme sculpté de la chapelle royale de Versailles : l’utilisation du trophée d’église au service d’un discours sur l’histoire universelle centré sur la monarchie française, Emmanuel Peribanez
– Une glorification de l’abject : asservissement et soumission dans la statuaire royale, des Valois aux Bourbons, Pascal Julien
– Le tombeau du cœur de Jean-Casimir de Pologne à l’abbatiale de Saint-Germain-des-Prés. Un monument au « rex orthodoxus », Paweł Migasiewicz
– Andreas Schlüter and Sculpture in the Service of Politics: Using the Practice of Baroque Aesthetic Theory to Promote a Ruler and his Reign in Berlin circa 1700, Kevin E. Kandt
– Chi è il cavaliere del monumento equestre di Stocks Market a Londra (di Newby Hall)?, Hanna Osiecka-Samsonowicz
– «De l’achevement de la statue du Roy Jean». Il Monumento di Giovanni III nel parco Łazienki di Varsavia: fondazione, contesto artisti- co e autori, Jakub Sito
– La sculpture comme outil de représentation du pouvoir en Lorraine, sous le règne de Stanislas, Raphaël Tassin
Dès l’Antiquité, la sculpture jouait toujours un rôle crucial dans la propagande du pouvoir et son importance augmenta encore depuis le début de la Renaissance. En France, au cours de l’époque moderne, la redécouverte puis l’étude de la sculpture héritée de l’Antiquité, portée par le pouvoir royal, ont donné lieu à l’élaboration progressive de formes que l’historiographie a qualifiée de classiques. Fruit du dialogue entre le royal commanditaire et l’artiste, la sculpture française manifeste, soit explicitement par ses thèmes, soit par les formes retenues, la geste du pouvoir ; elle constitue, pourrait-on dire, comme la façade et l’ambassade du pouvoir royal français, en France comme à l’étranger.
La journée d’étude internationale vise à réfléchir, dans une perspective interdisciplinaire, aux multiples formes d’usage de la sculpture comme outil de transmission des idées politiques et théologico-politiques en France et en d’autre pays européens depuis le début du XVIe siècle jusqu’à l’apogée de l’absolutisme monarchique sous le règne de Louis XIV. Le colloque aura pour but d’apporter des éclairages sur le processus d’introduction, d’adaptation et de mise en œuvre de la sculpture au service du pouvoir royal en France. Le propos de ce cette manifestation est non seulement de présenter de nouvelles recherches sur des œuvres glorifiant et commémorant de manière directe des souverains (statues érigées dans l’espace public, monuments funéraires), mais aussi d’explorer la problématique des décorations sculpturales extérieures et intérieures de résidences royales, d’édifices publiques et d’églises ainsi que de jardins qui portent une signification politique de manière allusive. Il s’agira d’étudier, au travers de cas précis les liens qui unissent formes et discours politique. Ainsi ces études de cas permettront-elles de mieux cerner l’évolution (permanences, mutations, ruptures) des formes de discours politique traduit dans la sculpture.