Mon mémoire de recherche porte est centré sur la ville de Paris, choix évident, tant la capitale a été une ville pionnière dans les processus de diffusion et de diversification des vespasiennes. Le cadre chronologique de mon mémoire s’est également imposé très vite : de 1834, date à laquelle le préfet Rambuteau a décrété l’installation de 400 colonnes urinoirs dans Paris à 1905, année de l’inauguration du premier lavatory souterrain à la Madeleine, dernière expérimentation architecturale de la période en matière de WC publiques. J’ai débuté cette enquête avec des interrogations tributaires de l’histoire sociale : la question de la hiérarchisation socio-économique des usagers des vespasiennes parisiennes par exemple. Si mes pistes de réflexion demeurent toujours socio-culturelles, elles sont désormais davantage centrées sur les aspects techniques et architecturaux des toilettes publiques. L’enjeu de mon mémoire de recherche est de montrer de quelle façon la pluralité des techniques et des architectures des vespasiennes participe à redéfinir de manière plurielle et différenciée la place du corps dans l’espace public