- fait partie de la Série Histara : Journées d’étude sur la décision en matière administrative
Introduction, par François MONNIER
Le présidial de La Flèche : architecture d’un « lieu de la décision » méconnu, par Emmanuelle LOIZEAU
Les lieux de la décision et du pouvoir policier à Paris sous les deux ministères Fouché (1799-1802 et 1804-1810), par Emmanuel DE WARESQUIEL
« Qye de grandes choses ont été conçues et méditées ici »: le cabinet de travail de l’Empereur dans la légende napoléonienne, par Charles-Éloi VIAL
L’épisode de la destruction de L’Opéra de la rue de Richelieu, et sa transformation en chapelle expiatoire à la mémoire du duc de Berry, par Franck MONNIER
Versailles ou la transformation d’un lieu de pouvoir en un musée « politique » dédié « À toutes les gloires de la France », par Jean-Miguel PIRE
Le ministère de l’Éducation au coeur de son action : couloirs et pouvoirs de la « rue de Grenelle » (XIXe- XXe siècles), par Fabien OPPERMANN
Aux Gobelins chez Gaëtan Picon: un ministère des Affaires culturelles « bis », par Agnès CALLU
Les Finances au Palais du Louvre : un ministère de la République sous les ors du Second Empire, par Florence DESCAMPS
Conclusion, par Jean-Michel LENIAUD
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Biographie des contributeurs
Publications et journées d’étude
La connaissance de l’administration passe par la compréhension de tous les mécanismes de la décision. Or, ceux-ci s’incarnent dans des hommes, des dispositifs, des structures autant que dans des lieux. La matérialité de ces mécanismes et leur inscription dans l’espace physique et mémoriel, constituent une dimension qu’il convient d’explorer pour ménager toute sa place à la sensibilité, et à son rôle effectif dans l’élaboration de la décision. De même, le lieu de la décision ne doit pas seulement s’entendre sous l’angle de la topographie ou de l’architecture, mais aussi sous le point de vue de la métaphore. Les communications reproduites ici abordent donc quelques unes des différentes dimensions de cette problématique très riche et pourtant trop rarement considérée. En particulier, elles esquissent une réponse à la question posée en introduction de cette journée d’étude: l’absence d’une doctrine spécifique adaptée à la conservation patrimoniale des lieux de la décision.