Projet Lauréat PSL-Columbia 2018 :
TABLE OF CONTENTS
Introduction
Part I: The Temple of Solomon and the Old Testament
Pedro A. Galera Andreu and Felipe Serrano Estrella, From the Temple of Solomon to Celestial Jerusalem: Symbolic Architecture in Spanish Baroque Painting
Francesco Guidi, Notes on Pellegrino Tibaldi, El Escorial, and the Temple of Jerusalem
Luis Rueda Galan, The Paradox of Villalpando’s Temple of Solomon in Northern European Painting
Eckhard Leuschner, Architecture in Pictures with Old Testament Subject Matter in Seicento Rome and Naples
Part II: On Meaning in Painted Architecture and Architectural Theory
Sabine Frommel, L’architecture peinte dans des scènes bibliques et des récits antiques au XVIIe siècle. Mutations des langages et des valeurs sémantiques
Mathieu Lett, Charles Le Brun et la représentation peinte de l’architecture. Utilité, convenance et ambitions savantes
Francisco Ollero, Painted Architectures, Paintings in Architecture. The Perspectives of Francisco Gutiérrez Cabello (1616-c.1670)
Part III: Architectural Representations in Paintings during the Sixteenth and Seventeenth Centuries in Europe: Case Studies
Giuseppe Bonaccorso, Architettura picta e architettura di carta. Enigmatiche convergenze nel progetto di Carlo Fontana per una chiesa nel Colosseo
Sonia Cavicchioli, L’architettura come soggetto nell’invenzione pittorica del Domenichino
Lauro Magnani, Architetture dipinte e rinnovamento urbano a Genova nel secondo Cinquecento
Annarosa Cerutti Fusco, Finte architetture nell’opera pittorica di Pietro da Cortona a Roma nel Pontificato di Urbano VIII Barberini. Temi e interpretazioni
Piet Lombaerde, Painted Architecture in the Age of Rubens: The Case of the Southern Low Countries in the Late Sixteenth and Seventeenth Centuries
Bernard M. Vermet, On the Relations between Bertholomeus van Bassen and Dirck van Delen and the Role of Their Personal Contacts
Raphaël Tassin, L’architecture dans l’œuvre de Claude Gellée le Lorrain. Réalité recomposée ou recherche d’idéal?
Lydia Hamlett, Painted Architecture in the British Baroque
Part IV: Architectural Representations in Paintings for the Courts of Popes, Cardinals, and Kings
Neela Struck, Picturing Projects: The Painterly Staging of Roman Buildings under Pope Paul V
Arnold Witte, Mediating Architectural Prestige: Cardinals’ Portraits, 1570-1650
Daniela del Pesco, L’architettura dipinta durante il regno di Luigi XIV
Bibliography
Index
Summary
If specialists of painting look at figures – their movements and expressions -, architectural scholars examine drawings and buildings. Yet the convergence of these two disciplines remains largely marginalized. The aims of the publication is to remedy this situation, covering a wide range from painted façades and interiors of buildings to representations of architecture on paintings and frescoes. The theme contributes to the breaking down of boundaries between imagination and realization in the field of architecture and favors a more profound understanding of the permeability of the two spheres. Many different approaches are addressed in this publication, including examples from the sixteenth century in Italy and The Netherlands and the early eighteenth-century in France and Britain.
The contributions in this publication are arranged according to four main themes. The first one focuses on The Temple of Solomon and the Old Testament, a favorite subject of the genre Architecturae Pictae. The second theme brings together several contributions which reflect on the significance that can be ascribed to architecture in paintings, some of which investigate the theoretical concepts that inform both architecture and painting. In the third theme, a number of case studies in Italy, the Low Countries, France and Britain, the contributions are much different from one other both in terms of content and methodology. As a final theme, a special topic is addressed, focusing on the important patrons of these buildings and liked to see themselves immortalized in painted architecture.
Un projet politique à dimension universelle
Les droits humains, un effet de la domination occidentale ?
La diplomatie des droits comme dialogue international
Une extension continue, mais laborieuse
Droits humains et dynamique démocratique
Droits humains et dynamique contestataire
La rivalité Occident-puissances révisionnistes
Des droits humains remis en cause dans les démocraties
La rétractation des droits dans le système international
Pensés comme référence universelle par les organisations internationales, les droits humains s’expriment dans les rapports de force entre États et au sein des sociétés civiles, en faisant une composante majeure de la géopolitique contemporaine. Héritage des Lumières, ils sont de plus en plus perçus comme une volonté d’imposition du libéralisme occidental, de ses valeurs décadentes et de la perpétuation d’une forme de néo-colonialisme.
De la Chine à la Russie, en passant par de nombreux pays d’Afrique, mais également les mouvements conservateurs au sein des démocraties, la contestation est profonde et interroge sur la survie même de cet ordre des libertés fondé sur les équilibres de 1945. Alors que, dans le même temps, la revendication des droits humains est plus actuelle et vivace que jamais, ces derniers peuvent-ils retrouver une forme d’universalité ou vont-ils se diluer dans le relativisme ?
Prologue
Se saisir d’une faculté universelle
I. Le temps confisqué
La vie consumée par le travail
L’attention dévorée par les écrans
La démocratie ruinée par le négoce
II. Aux origines du loisir fécond
L’invention grecque de la skhôlè
Discrédit romain puis chrétien de l’otium
Foucault réactualise les enjeux politiques de l’otium
III. Un mot pour résister
Refuser la marchandisation intégrale
L’École et l’otium pour tous
Habiter le temps
Épilogue
Redevenir protagoniste
Dans la précipitation générale, chacun ressent le besoin de ralentir pour réfléchir. Mais l’addiction aux écrans compromet notre temps de cerveau disponible. Comment nous désintoxiquer de ce nouvel opium ? Comment ressaisir notre temps libre pour, à nouveau, penser, imaginer, contempler ?
Ce livre propose de renouer avec l’otium, le « loisir fécond » que l’Antiquité plaçait au sommet des activités humaines. Libéré des urgences et des calculs, il favorisait le for intérieur, la sagesse, le bien commun. Révélant son intemporalité, Bourdieu y distingue une possibilité anthropologique universelle et, Foucault, l’outil d’un souci de soi, soucieux d’autrui.
Après des siècles d’oubli, l’otium pourrait nous aider à reféconder nos loisirs. C’est le mot qui nous manque pour légitimer notre quête de sens, de profondeur, de durée. Longtemps havre de quelques-uns, il pourrait enfin devenir l’otium de tous, l’otium du peuple !
Fülszöveg:
Az esztergomi királyi, majd érseki várpalota egykori lakótornyában feltárt különleges terem – egy studiolo – nemzetközi viszonylatban is kiemelkedő emléke egy különleges 15. századi falfestményegyüttes: a négy erény allegóriája. A falfestmények restaurálási munkálataival egyidejűleg nemzetközi kutatási projekt is zajlott, mely a studiolo mint építészet- és művészettörténeti, illetve kultúrtörténeti jelenség európai megjelenési formáit vizsgálja. Ennek egyik állomása volt a 2017-ben Esztergomban, a téma európai szakértői részvételével zajlott konferencia, melynek eredményeit teszi közzé – további írásokkal kiegészülve – az angol-francia-olasz nyelvű tanulmánykötet.
Après avoir fait ses premières fouilles dans sa Champagne natale, le baron Joseph de Baye, archéologue, historien de l’art, ethnologue, collectionneur et photographe, découvre les richesses des cultures de l’Empire russe. Il se constitue un réseau mondain et savant de premier ordre aux heures heureuses de l’Alliance franco-russe. Le transsibérien en cours de construction, les sites archéologiques de Sibérie, de Russie, d’Ukraine, rien n’échappe à sa curiosité et à son objectif photographique. Il présente au public français de son époque tout un patrimoine dont il ramène des échantillons précieux, encore déposés dans plusieurs musées français (Louvre, Musée d’archéologie nationale, musée du quai Branly Jacques-Chirac etc.). Il fixe aussi la situation d’avant-guerres, avec des images qui nous paraissent à présent poignantes de Novgorod, Kiev, ou Marioupol…
Joseph de Baye tente aussi une synthèse sur l’art « barbare », en particulier celui des Goths. Il l’achève réfugié dans les murs du Musée historique de Moscou, alors que la Première Guerre mondiale et la Révolution l’ont surpris en Russie d’où il ne pourra rentrer qu’en 1920, en ayant vu s’écrouler le monde qu’il connaissait. Ce recueil republie pour la première fois 43 articles de J. de Baye et l’inédit sur l’art des Goths de Crimée, complétés de commentaires des meilleurs spécialistes actuels qui font le point sur l’état actuel de la science et sur le devenir des pièces citées.
Cet ouvrage aborde les processus de partage des espaces dans des villes où sphères civile et militaire ont cohabité, en rematérialisant l’occupation de l’armée et ses besoins en termes d’espaces afin d’évaluer son rôle dans la construction urbaine. A l’articulation de l’histoire de l’architecture et de l’histoire des cultures urbaines, cet ouvrage aborde la question du partage des espaces, des interactions, perméabilités et points de suture entre populations civiles et militaires dans la ville moderne et contemporaine. Les échelles convoquées y sont multiples, englobant tant la composition et/ou la recomposition des villes (villes de garnison, places-fortes, villes soumises à une double gouvernance) que des typologies architecturales aux frontières fluctuantes, qu’elles aient été privées, militaires, publiques et même religieuses. Y sont ainsi explorés de nombreux cas d’hybridations et d’appropriations tant par les populations civiles que militaires ? De la maison forte au logement des soldats chez l’habitant, des magasins à vivres-granges aux places d’armes-marchés sans oublier les esplanades-promenades, Champs-de-Mars-places publiques, portes de ville-cabarets, fossés-viviers, glacis-vergers, bastions-potagers qui sont, tour à tour, partagés et transformés.