Projet Lauréat PSL-Columbia 2018 :
TABLE OF CONTENTS
Introduction
Part I: The Temple of Solomon and the Old Testament
Pedro A. Galera Andreu and Felipe Serrano Estrella, From the Temple of Solomon to Celestial Jerusalem: Symbolic Architecture in Spanish Baroque Painting
Francesco Guidi, Notes on Pellegrino Tibaldi, El Escorial, and the Temple of Jerusalem
Luis Rueda Galan, The Paradox of Villalpando’s Temple of Solomon in Northern European Painting
Eckhard Leuschner, Architecture in Pictures with Old Testament Subject Matter in Seicento Rome and Naples
Part II: On Meaning in Painted Architecture and Architectural Theory
Sabine Frommel, L’architecture peinte dans des scènes bibliques et des récits antiques au XVIIe siècle. Mutations des langages et des valeurs sémantiques
Mathieu Lett, Charles Le Brun et la représentation peinte de l’architecture. Utilité, convenance et ambitions savantes
Francisco Ollero, Painted Architectures, Paintings in Architecture. The Perspectives of Francisco Gutiérrez Cabello (1616-c.1670)
Part III: Architectural Representations in Paintings during the Sixteenth and Seventeenth Centuries in Europe: Case Studies
Giuseppe Bonaccorso, Architettura picta e architettura di carta. Enigmatiche convergenze nel progetto di Carlo Fontana per una chiesa nel Colosseo
Sonia Cavicchioli, L’architettura come soggetto nell’invenzione pittorica del Domenichino
Lauro Magnani, Architetture dipinte e rinnovamento urbano a Genova nel secondo Cinquecento
Annarosa Cerutti Fusco, Finte architetture nell’opera pittorica di Pietro da Cortona a Roma nel Pontificato di Urbano VIII Barberini. Temi e interpretazioni
Piet Lombaerde, Painted Architecture in the Age of Rubens: The Case of the Southern Low Countries in the Late Sixteenth and Seventeenth Centuries
Bernard M. Vermet, On the Relations between Bertholomeus van Bassen and Dirck van Delen and the Role of Their Personal Contacts
Raphaël Tassin, L’architecture dans l’œuvre de Claude Gellée le Lorrain. Réalité recomposée ou recherche d’idéal?
Lydia Hamlett, Painted Architecture in the British Baroque
Part IV: Architectural Representations in Paintings for the Courts of Popes, Cardinals, and Kings
Neela Struck, Picturing Projects: The Painterly Staging of Roman Buildings under Pope Paul V
Arnold Witte, Mediating Architectural Prestige: Cardinals’ Portraits, 1570-1650
Daniela del Pesco, L’architettura dipinta durante il regno di Luigi XIV
Bibliography
Index
Summary
If specialists of painting look at figures – their movements and expressions -, architectural scholars examine drawings and buildings. Yet the convergence of these two disciplines remains largely marginalized. The aims of the publication is to remedy this situation, covering a wide range from painted façades and interiors of buildings to representations of architecture on paintings and frescoes. The theme contributes to the breaking down of boundaries between imagination and realization in the field of architecture and favors a more profound understanding of the permeability of the two spheres. Many different approaches are addressed in this publication, including examples from the sixteenth century in Italy and The Netherlands and the early eighteenth-century in France and Britain.
The contributions in this publication are arranged according to four main themes. The first one focuses on The Temple of Solomon and the Old Testament, a favorite subject of the genre Architecturae Pictae. The second theme brings together several contributions which reflect on the significance that can be ascribed to architecture in paintings, some of which investigate the theoretical concepts that inform both architecture and painting. In the third theme, a number of case studies in Italy, the Low Countries, France and Britain, the contributions are much different from one other both in terms of content and methodology. As a final theme, a special topic is addressed, focusing on the important patrons of these buildings and liked to see themselves immortalized in painted architecture.
Fülszöveg:
Az esztergomi királyi, majd érseki várpalota egykori lakótornyában feltárt különleges terem – egy studiolo – nemzetközi viszonylatban is kiemelkedő emléke egy különleges 15. századi falfestményegyüttes: a négy erény allegóriája. A falfestmények restaurálási munkálataival egyidejűleg nemzetközi kutatási projekt is zajlott, mely a studiolo mint építészet- és művészettörténeti, illetve kultúrtörténeti jelenség európai megjelenési formáit vizsgálja. Ennek egyik állomása volt a 2017-ben Esztergomban, a téma európai szakértői részvételével zajlott konferencia, melynek eredményeit teszi közzé – további írásokkal kiegészülve – az angol-francia-olasz nyelvű tanulmánykötet.
Après avoir fait ses premières fouilles dans sa Champagne natale, le baron Joseph de Baye, archéologue, historien de l’art, ethnologue, collectionneur et photographe, découvre les richesses des cultures de l’Empire russe. Il se constitue un réseau mondain et savant de premier ordre aux heures heureuses de l’Alliance franco-russe. Le transsibérien en cours de construction, les sites archéologiques de Sibérie, de Russie, d’Ukraine, rien n’échappe à sa curiosité et à son objectif photographique. Il présente au public français de son époque tout un patrimoine dont il ramène des échantillons précieux, encore déposés dans plusieurs musées français (Louvre, Musée d’archéologie nationale, musée du quai Branly Jacques-Chirac etc.). Il fixe aussi la situation d’avant-guerres, avec des images qui nous paraissent à présent poignantes de Novgorod, Kiev, ou Marioupol…
Joseph de Baye tente aussi une synthèse sur l’art « barbare », en particulier celui des Goths. Il l’achève réfugié dans les murs du Musée historique de Moscou, alors que la Première Guerre mondiale et la Révolution l’ont surpris en Russie d’où il ne pourra rentrer qu’en 1920, en ayant vu s’écrouler le monde qu’il connaissait. Ce recueil republie pour la première fois 43 articles de J. de Baye et l’inédit sur l’art des Goths de Crimée, complétés de commentaires des meilleurs spécialistes actuels qui font le point sur l’état actuel de la science et sur le devenir des pièces citées.
« La vérité suprême de la vie est dans l’art », écrit Proust. Au pays de Descartes, une telle idée demeure assez méprisée. Le positivisme radical du XIXe siècle a réduit au supplément d’âme tout ce qui s’écarte de la science. Les œuvres d’art sont pourtant essentielles dans la quête du sens, des valeurs et de la liberté. De Condorcet à Malraux, la République considère d’ailleurs leur transmission comme une obligation majeure. L’accès de chacun à l’art y représente une condition de la citoyenneté. Legs de 1789, le musée incarne particulièrement ce lien entre l’art et la démocratie. Alors que dominent aujourd’hui la dématérialisation, le marché et l’atomisation des individus, il perpétue les conditions d’une rencontre authentique avec les oeuvres. S’il consent à se montrer plus contributif, plus indiscipliné, s’il renoue avec ses origines révolutionnaires, ce lieu vital pourra devenir un fab lab de la démocratie.
Les textes réunis ici éclairent, notamment au prisme du musée, la place de l’art dans le projet ontologique et axiologique de la République. Telle sera l’ambition de cette nouvelle collection : comprendre comment la politique culturelle contribue à l’édification du sens et des valeurs, comment elle peut devenir une politique de l’esprit.
Cet ouvrage aborde les processus de partage des espaces dans des villes où sphères civile et militaire ont cohabité, en rematérialisant l’occupation de l’armée et ses besoins en termes d’espaces afin d’évaluer son rôle dans la construction urbaine. A l’articulation de l’histoire de l’architecture et de l’histoire des cultures urbaines, cet ouvrage aborde la question du partage des espaces, des interactions, perméabilités et points de suture entre populations civiles et militaires dans la ville moderne et contemporaine. Les échelles convoquées y sont multiples, englobant tant la composition et/ou la recomposition des villes (villes de garnison, places-fortes, villes soumises à une double gouvernance) que des typologies architecturales aux frontières fluctuantes, qu’elles aient été privées, militaires, publiques et même religieuses. Y sont ainsi explorés de nombreux cas d’hybridations et d’appropriations tant par les populations civiles que militaires ? De la maison forte au logement des soldats chez l’habitant, des magasins à vivres-granges aux places d’armes-marchés sans oublier les esplanades-promenades, Champs-de-Mars-places publiques, portes de ville-cabarets, fossés-viviers, glacis-vergers, bastions-potagers qui sont, tour à tour, partagés et transformés.
Les trois articles rassemblés dans ce volume (1952, 1972 et 1987) ont été motivés par le cinq centième anniversaire de la naissance de Léonard, par la redécouverte d’un manuscrit autographe et enfin par une exposition autour de ses projets dans le domaine des sciences de l’ingénieur et de l’architecture.
Ils mettent en lumière l’incontestable fascination d’André Chastel pour l’oeuvre du grand artiste toscan. Très différents dans l’approche et les méthodes, ces travaux montrent différentes étapes de sa réflexion tant sur Léonard que sur la notion de Renaissance italienne. Dans le premier texte, on retrouve un Chastel historien, armé d’une solide culture littéraire, qui tire admirablement profit tant des leçons de son maître Henri Focillon que de la méthode warburgienne. Dans le deuxième texte, le philologue tente de reconstruire avec son oeil « millimétrique » une partie du traité de Léonard sur la peinture, resté inachevé. On reconnaît dans le dernier article, écrit à plus de soixante-dix ans, l’historien de l’art dont la curiosité et la fraîcheur du regard sont restées intactes après quarante-cinq ans d’études et qui parvient admirablement à lever le voile sur les multiples interactions entre les sciences de l’ingénieur et l’architecture. Les annexes inédites qui accompagnent ces textes donnent un aperçu des enjeux qu’ils soulèvent ainsi que des relations de Chastel avec ses collègues.
avec le soutien de l’Ecole pratique des hautes études – PSL et de l’équipe de recherche HISTARA UR 7347 de l’EPHE
Croisant histoire de l’art, histoire des idées politiques, histoire comparée des formes symbolique, ce livre a pour objet la représentation de la souveraineté du peuple dans le cadre des régimes républicains en Europe et en Amérique latine au milieu du XIXe siècle.
Longtemps confortées par une interprétation chrétienne qui voulait ne voir qu’un seul monarque dans les Cieux, les catégories de la pensée politique forgées par Aristote ont imposé l’idée que le pouvoir royal ou princier avait pour lui l’évidence de la nature et la force d’une incarnation. Le Prince, le Roi ou le Tyran, étaient la forme visible du pouvoir. Celle-ci pouvait alors se prêter facilement à d’infinies stratégies de représentation et de célébration dont l’histoire et l’histoire de l’art se sont emparées très tôt.
Mais quelle forme visible donner non au pouvoir d’un seul, mais au pouvoir du plus grand nombre, c’est-à-dire aux démocraties ? Comment donner à voir ce qu’est la République, régime caractérisé par le libre choix de la forme du gouvernement mais aussi des gouvernants, dont la souveraineté est souvent partagée, contrôlée, provisoire et dont l’autorité ne vaut que pour autant qu’elle rencontre l’assentiment de ceux sur qui elle s’exerce par la loi, le peuple ? Comment signifier en même temps l’exaltation de la liberté et la soumission volontaire de chacun à la loi ?
L’historiographie s’est beaucoup concentrée sur la figure de Marianne, au risque d’exagérer la singularité irréductible du modèle français et de son inventivité figurative. Certes, la décapitation symbolique et physique de la monarchie en 1793 a entraîné d’importantes transformations artistiques qui ont eu pour ambition de rendre visibles la nouvelle organisation des pouvoirs, le sacre du peuple et des masses, mais aussi l’unité de la Nation à travers des symboles, des allégories, des architectures qui sont encore en partie les nôtres (bonnet phrygien, faisceaux de licteurs, amphithéâtre pour les assemblées etc.). Mais ces stratégies visuelles n’ont rien de nécessaire, d’universel, d’immuable : d’autres expériences républicaines s’en dispensent ou les associent à un langage figuratif original, comme dans les Républiques d’Amérique latine qui cherchent à la fois à reprendre les formes figuratives de la Révolution française et à les combiner avec des éléments originaux qui évoquent leur histoire, leur population.
Ce livre propose la première enquête systématique sur les images, symboles, emblèmes et allégories des régimes démocratiques dans l’esprit d’une histoire transnationale des idées politiques et des stratégies visuelles. Il débouche en cela sur une interprétation neuve de l’efficacité politique des images en contexte démocratique.
Introduction
Chartes de Smolensk (1. Projet de traité entre Smolensk, Riga et le Gotland (dit traité du prince inconnu de Smolensk, ou copie K); 2. Traité conclu par Smolensk avec Riga et le Gotland (Rédaction de Riga, copie E); 3. Traité conclu par Smolensk avec Riga et le Gotland (Rédaction de Riga, copie D); 4. Traité conclu par Smolensk avec Riga et le Gotland (Rédaction du Gotland, copie A); 5. Traité conclu par Smolensk avec Riga et le Gotland (Rédaction du Gotland, copie B); 6. Traité conclu par Smolensk avec Riga et le Gotland (Rédaction du Gotland, copie C); 7. Confirmation du droit de libre circulation des marchands entre Riga, le Gotland et Smolensk, octroyée au nom de Fedor [Rostislavič] de Smolensk; 8. Verdict rendu par le prince Fedor [Rostislavič] à propos d’un poids falsifié; 9. Confirmation par Aleksandr Glebovič de Smolensk du droit de libre circulation des marchands entre Riga et Smolensk; 10. Traité entre Ivan Aleksandrovič de Smolensk, l’Ordre de Livonie, l’archevêque et la Municipalité de Riga)
Chartes de Polock (11. Charte du prince [lituanien] Gerden’; 12. Adresse (« parole ») du prince de Polock Izjaslav au maître de l’Ordre de Livonie, à l’[arch]evêque et aux élus de la Municipalité de Riga; 13. Charte de l’évêque de Polock Jacques au vicaire de l’archevêque de Riga et à Riga sur la paix et les échanges commerciaux; 14. Règlement de Riga sur le pesage des marchandises à l’intention de Polock et Riga; 15. Règlement de Riga sur le pesage des marchandises à l’intention de Polock et Riga. Copie B;16. Règlement de Riga sur le pesage des marchandises à l’intention de Polock et Riga (сopie C et copie de l’exemplaire en allemand du document))
Chartes de Novgorod (17. Traité entre Aleksandr [Jaroslavič], son fils Dmitrij, Novgorod et les villes allemandes ainsi que le Gotland; 18. Traité entre le prince Jaroslav Vladimirovič, les villes allemandes et le Gotland. Acte vidimé inséré dans un original; 19. Charte de Jaroslav [Jaroslavič] aux gens de Riga confirmant la libre circulation des marchands, conformément aux instructions du khan Mengu Temir; 20. Charte de l’archevêque, du prévôt et du chiliarque de Novgorod à l’archevêque, aux conseillers municipaux et aux citadins de Riga à propos des violences subies par les novgorodiens; 21. Sauf-conduit donné par le grand-prince Andrej Aleksandrovič, le prévôt S[e]men, le chiliarque Maško aux émissaires de la Hanse (exemplaire de Riga); 22. Copie du sauf-conduit donné par le grand-prince Andrej Aleksandrovič, le prévôt S[e]men, le chiliarque Maško aux émissaires de la Hanse (exemplaire de Riga); 23. Lettres de créance établies par le grand-prince Andrej [Aleksandrovič], l’archevêque, le prévôt et le chiliarque de Novgorod pour leurs émissaires auprès des représentants du roi du Danemark à Kolyvan’)
Chartes de Pskov (24. Lettre des autorités de Pskov réclamant à Riga l’extradition d’un débiteur; 25. Accord entre Tešata et Jakim)
Chartes de Riga (26. Сharte de l’archevêque de Riga [Jean II] au prince [de Smolensk] Fedor [Rostislavič]; 27. Plainte de la municipalité de Riga au prince Mixail [Konstantinovič] de Vitebsk à propos de mauvais traitements infligés aux gens de Riga)
Pour chaque pièce: analyse ; texte vieux russe (transcription paléographique, transcription diplomatique et notes) ; traduction française ; justification de la datation ; autres datations ; statut du document ; forme extérieure du document (description paléographique exhaustive) ; mentions archivistiques ; sceaux ; publications ; éditions mentionnant le document
Bibliographie
Glossaire terminologique vieux-russe
Index des noms de personnes
Publication de 27 documents originaux qui sont les plus anciens témoignages de la pratique diplomatique des villes et principautés russes médiévales et qui proviennent tous du fonds de la municipalité de Riga, historiquement préservé depuis le XIIIe siècle.
Publication of 27 original documents, which are the oldest testimonies of the diplomatic practice of medieval Russian cities and principalities and which all come from the collection of the Riga City Council, historically preserved since the 13th century.
This volume publishes the 27 oldest charters preserved in the Riga City Council’s collections on the relations of the Hanseatic city with the Russian world, the principalities of Smolensk and Polotsk, the cities of Novgorod and Pskov. These charters are the oldest original documents and contemporary copies testifying about Russian diplomatic practice between 1191/1192 and 1338-1341. All documents are transcribed (palaeographic and diplomatic transcription) and translated into French. The publication also focuses on the external characteristics, and thus on the palaeographic, sigillographic and other peculiarities of medieval Russian charters. The introductory studies are published in French, and all palaeographic descriptions as well as historical and diplomatic comments are bilingual, in French and Russian. High-quality digital facsimilesof each document are published for the first time. The publication will considerably facilitate comparative studies in paleography, diplomatics, and especially on the history of the Baltic region.
Ce volume publie les 27 plus anciennes chartes conservées dans le fonds du conseil municipal de Riga concernant les relations de la ville hanséatique avec le monde russe, les principautés de Smolensk et Polotsk, les cités de Novgorod et de Pskov. Ces chartes sont les plus anciens documents originaux et les copies contemporaines témoignant de la pratique diplomatique russe entre 1191/1192 et 1338-1341. Tous les documents sont transcrits (transcriptions paléographique et diplomatique) et traduits en français. La publication met aussi l’accent sur la forme extérieure et donc sur les particularités paléographiques, sigillographiques et autres des chartes russes médiévales. Les études introductives sont rédigées en français; les textes des descriptions paléographiques ainsi que des commentaires historiques et diplomatiques sont bilingues, en français et en russe. Sont publiées pour la première fois des facsimilés numériques de haute qualité de chaque pièce. Les études comparatistes en paléographie, diplomatique et, en particulier, sur l’histoire de l’espace baltique, s’en trouvent considérablement facilitées.
Anatoly Kuznetsov is an associated professor of Department of Russian and Slavonic philology in Daugavpils University (Latvia). His research work is focused on the history of the Russian language, its grammar and texts.
Anatoly Kuznetsov est professeur associé au Département de philologie russe et slave de l’Université de Daugavpils (Lettonie). Ses recherches portent sur l’histoire de la langue russe, sa grammaire et ses textes.
Aleksandrs Ivanovs is a professor (Latvia) and researcher in the field of auxiliary sciences of history, historiography, and computer-based technologies in historical research.
Aleksandrs Ivanovs est professeur (Lettonie) et chercheur en sciences auxiliaires de l’histoire, historiographie, et l’étude des sources historiques à l’aide des techniques informatiques.
Pierre Gonneau is professor at Sorbonne université and directeur d’études at École Pratique des Hautes Études (Paris). He conducts research on the history of Muscovy (14th-16th C.), the history of the Russian Church, historical geography of Russia, history of Slavic studies in non-Slavic countries.
Pierre Gonneau est professeur à Sorbonne université et directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études (Paris). Ses recherches portent sur l’histoire de la Moscovie (XIVe-XVIe siècles), l’histoire de l’Église russe, la géographie historique de la Russie, l’histoire de la slavistique dans les pays non-slaves.
Introduction
Florence Descamps
Origines et généalogie de la RCB
Vincent Spenlehauer
La mécanique du PPBS américain 1946‑1972. Du rêve administratif au cauchemar politique
Fabien Cardoni
Florence Descamps
Développement, réception et diffusion de la RCB
Florence Descamps
Rebonds et développements de la RCB 1969‑1978
Philippe Bezes
Former pour réformer. La formation à la RCB au cœur de sa mise en œuvre
Manuel Tirard
L’expérience française des budgets de programme et ses enseignements
Benjamin Mosny
Le Parlement et la rationalisation des choix budgétaires
Christian Descheemaeker
La RCB vue par la Cour des comptes
Sébastien Kott
La doctrine juridique et la rationalisation des choix budgétaires
Les appropriations ministérielles de la RCB
Ministère de l’Équipement
Vincent Spenlehauer et Anne Kletzlen
RCB et sécurité routière : brève histoire d’un choc de raison
Michel Ternier
L’étude Sécurité routière. 50 ans de politique publique
Ministère de la Santé
Marie-Thérèse Chapalain
La RCB au ministère de la Santé
Ministère des Postes et Télécommunications
Marie Carpenter
La RCB et la transformation de la direction générale des Télécommunications
Ministère de l’Éducation nationale
Clémence Cardon-Quint
La RCB à l’Éducation nationale une greffe improbable ? 1967‑1972
Clémence Cardon-Quint
Les études RCB à l’Éducation nationale. De la théorie à la pratique
Xavier Pons
Ministère de la Culture
Xavier Laurent
La RCB au ministère de la Culture : l’étude RCB sur les monuments historiques
Ministère de l’Agriculture
Sylvain Brunier
Une centralisation paradoxale : les usages de la RCB dans l’administration de l’Agriculture
Ministère de l’Économie et des Finances
Florence Descamps
La Mission RCB aux Finances 1968‑1971 : un cas hors norme ?
Ministère de la Défense
Fabien Cardoni
Conclusion
Philippe Bezes et Sébastien Kott
Lancée en France en 1968, la rationalisation des choix budgétaires, dite RCB, constitue une séquence importante des politiques de réforme de l’État sous la Ve République. Elle est la première tentative d’une introduction généralisée du management dans la gestion des finances publiques. Croisant les approches d’historiens, de sociologues, de politistes et de juristes, cet ouvrage rassemble des enquêtes originales qui analysent les nombreuses dimensions de cette politique : la genèse et le développement des savoirs et des techniques de rationalisation des choix budgétaires ; le processus de réforme, les coalitions et les luttes de pouvoir au sein de l’appareil d’État auxquelles il donne lieu ; enfin, son institutionnalisation dans l’administration française, ainsi que les appropriations variées dont la RCB a fait l’objet dans les différents ministères. Ce livre est le troisième volume d’une série d’ouvrages sur l’histoire de la gestion des finances publiques au xixe et au xxe siècle. Le premier volume (1815-1914) étudiait le développement intriqué d’un droit public financier et des premiers instruments gestionnaires lui donnant corps dans l’administration. Le deuxième volume (1917-1967) mettait en évidence la figure dominante du contrôle, sous toutes ses formes, appliqué à la dépense et à la gestion des services publics. En étudiant les dynamiques de réforme rangées sous le nom de rationalisation des choix budgétaires, le présent ouvrage montre comment la RCB se situe à la charnière de deux périodes et de deux conceptions du pilotage de l’État central : celle de la planification et des instruments de programmation de l’action publique ; celle du management public et du développement des méthodes modernes de gestion.
La mondialisation économique et financière actuelle est souvent comparée à celle qui se développe au XIXe siècle et culmine en 1914 ; les inégalités retrouvent, dans nombre de pays, leur niveau record de la veille de la Grande Guerre, de même que l’indépendance des banques centrales ou le libéralisme. La Première Guerre mondiale n’a-t-elle donc ouvert qu’une parenthèse dont les effets ont été depuis effacés, et les économies et sociétés européennes sont-elles revenues à un état « naturel » perturbé par des guerres mondiales « accidents » dramatiques du XXe siècle ? Ce livre s’interroge ainsi sur l’impact de long terme de la Grande Guerre : qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Quelles sont ses traces dans l’économie et la société dans lesquelles nous vivons actuellement en Europe ? Quelles institutions sont apparues alors qui jouent encore un rôle important ?
Pour répondre à ces vastes questions, une conférence internationale tenue en novembre 2018 a réuni des chercheurs et chercheuses en sciences sociales spécialistes de l’économie, de la société et des relations internationales. Chacun développe ici sa réponse à partir de son domaine à l’échelle temporelle et spatiale qui lui paraît pertinente. Cette diversité de point de vue permet au lecteur de construire sa propre réponse, et d’abord de découvrir les grandes lignes de tension économiques, sociales et politiques qui se nouent et se renouent depuis la Grande Guerre, pour comprendre ainsi un peu mieux notre temps.
En hommage à Jean-Michel Leniaud, historien de l’art et de l’architecture du xixe et du xxe siècle, ce volume rassemble une centaine de contributions couvrant l’ensemble des patrimoines, du Moyen Âge à nos jours, du plus prestigieux au plus modeste : cathédrales, synagogues et églises de campagne ; palais, villes et paysages ; vitraux et médailles ; architecture et sculpture ; joaillerie et orfèvrerie ; portraits et vêtements ; décors et mobilier jusqu’à l’art de la chasse et du bon vin… Au service de ce feu d’artifice, érudition et réflexion politique unissent leurs qualités pour démontrer l’importance du patrimoine dans les affaires de la Cité. Par sa qualité scientifique et la diversité de ses auteurs français et étrangers, cet ouvrage restera longtemps une référence incontournable.
Issu des réflexions interdisciplinaires émanant de chercheurs des deux rives de la Méditerranée, cet ouvrage veut faire le point sur l’histoire et les développements récents en matière de respect de la liberté de conscience et de défense de la liberté de religion et de conviction dans cet espace partagé, de l’Antiquité à nos jours.
Associant rappels historiques, mises au point juridiques, analyses sociologiques, expertises géopolitiques et réflexions théologiques, les différents chapitres forment un tableau dynamique des adaptations en cours dans les différents États méditerranéens face aux exigences contemporaines en matière de libertés individuelle, civile et/ou religieuse définies et garanties par les textes internationaux des droits de l’Homme.
Les travaux présentés ici sont le fruit d’une recherche collective conduite deux années durant dans le cadre du séminaire « Dialogues méditerranéens sur le religieux » du Collège des Bernardins à Paris et de son colloque conclusif, tenu à Tunis en septembre 2018. Cette recherche inter-académique et internationale bénéficie depuis plus de dix ans d’un partenariat privilégié avec la section des sciences religieuses de l’École pratique des hautes études (PSL) à Paris, la Fondation du roi Abdul-Aziz de Casablanca au Maroc et l’Académie Beït Al-Hikma de Carthage en Tunisie.
Contributeurs : Alberto Fabio Ambrosio, Dominique Avon, Marie-Françoise Baslez, Abdelmajid Charfi, Blandine Chélini-Pont, Élisabeth A. Diamantopoulou, Amin Elias, Alessandro Ferrari, Iqbal Gharbi, Nader Hammami, Jacques Huntzinger, Mohamed-Sghir Janjar, Mourad Jedidi, Stéphanie Laithier, Pierre-Jean Luizard, Adnane Mokrani, Mohammed Mouaquit, Abderrazak Sayadi, Alexandre Toumarkine et Valentine Zuber.
Projet Lauréat PSL-Columbia 2018 :