Date : 12 octobre 2022
Chercheur(s) Intervenant(s)
This lecture focuses on the representation of architecture in frescoes, panel painting and intarsia from the pontificate of Jules II
(1503–1513) to Leo X (1513–1521) and in particular on Bramante, Michelangelo, Raphael and Baldassare Peruzzi. The aim is
to point out the typological origins of such representations, their relationship with projects or with the actual buildings and their
meaning in a precise narrative context. Furthermore, we wish to underline how architectural theory, mainly the assimilation
of Vitruvian principles, became a favorite subject not only for painter-architects to explore new solutions but also for painters
to exhibit their knowledge of classical model patterns. We will try to single out the evolution of such tradition and reciprocal
influences between fictive and real architecture during the Renaissance
Date : 29 septembre 2022
Chercheur(s) Intervenant(s)
Co-Intervenant(s)
Dans le cadre d’une rencontre avec l’équipe HISTARA (EA 7347), la prof. Enikő Sepsi présentera ses travaux récents, ainsi que ceux de l’équipe de recherche internationale Rite, théâtre et littérature (Universités Károli, Yale, Bielefeld).
Poetic Rituality in Theater and Literature, sous la direction de Johanna Domokos et Enikő Sepsi, L’Harmattan, Paris, 2021.
Vers la fin du XXe siècle, dans l’art comme dans les études rituelles, les tournants culturels ont contribué à élaborer une définition large du rituel et de la ritualité. La ritualité est maintenant généralement considérée comme l’une des clés maîtresses pour comprendre non seulement les cultures en général, mais aussi les arts en particulier. La ritualité poétique met en lumière les caractéristiques liminales de la forme d’art et les références aux pratiques rituelles, aux formes rituelles et aux structures qui sont mises en mouvement d’une manière qui permet à des caractéristiques esthétiques et des aspects sémantiques particuliers de surgir. Les contributeurs au volume – des chercheurs en théâtre et en études littéraires ainsi que des étudiants de Yale, Bielefeld, de l’Université Károli et de l’Institut Grotowski – ont eu l’occasion de partager leurs travaux connexes au cours de plusieurs événements académiques internationaux récents.
En présence du dramaturge et peintre Valère Novarina, Enikő Sepsi présentera également son dernier livre :
Enikő Sepsi, Poetic Images, Presence, and the Theater of Kenotic Rituals, Routledge, Londres-New York, 2022
En utilisant le tournant pictural dans les différentes branches de l’art et de la science, ses caractéristiques observables et le cadre théorique de la métaphore conceptuelle, cette étude cherche à rassembler les manières divergentes d’aborder ce tournant dans la poésie française et le théâtre. La poésie dans l’espace et la théâtralité de la poésie sont étudiées parallèlement au théâtre, en particulier avec l’aspect performatif du concept théologique originel de « kénose ». Ce faisant, l’auteur tente d’utiliser le concept théologique de la kénose, d’une importance centrale dans l’oeuvre de Novarina, à des fins théâtrales et dramaturgiques. Dans le cadre des rituels poétiques, les rituels kénotiques sont également examinés dans quelques pratiques théâtrales – János Pilinszky et Robert Wilson, Jeržy Grotowski et Eugenio Barba – facilitant une meilleure compréhension des oeuvres de Novarina. Accompagnée de nouvelles traductions en anglais dans les annexes, il s’agit de la première monographie en langue anglaise liée au théâtre de l’essayiste, dramaturge et metteur en scène Valère Novarina.
Enikő SEPSI est professeure des universités et directrice de l’Institut des Arts à la Faculté des Lettres et Sciences Sociales de l’Université Károli Gáspár de Budapest en Hongrie. Elle dirige le Collège d’Excellence Kálmán Benda de l’université et la collection Károli chez L’Harmattan France-Hongrie.
Publications récentes en français :
• « Trouver „L’état printanier” de la langue – Traduire, c’est revivre l’acte de la création » (Sepsi, Enikő –Rideg, Zsófia), in Marco Baschera, Constantin Bobas (eds.), La République des traducteurs. En traduisant Valère Novarina, Paris, Éditions Hermann, 2021, pp. 145-159. ISBN:9791037010117
• « Le rituel kénotique dans les travaux (écrits et spectacles) de Valère Novarina », in Marion Chénetier-Alev, Sandrine Le Pors, Fabrice Thumerel (eds.) Valère Novarina : les tourbillons de l’écriture, Paris, Éditions Hermann, 2020, 147-161.
Date : 29 septembre 2022
Chercheur(s) Intervenant(s)
Troisième édition du cycle de conférences L’art des jardins dans les civilisations de l’Europe et de l’Asie orientale.
Organisateurs :
Sabine Frommel, Directeur d’études à l’EPHE (HISTARA), « Histoire de l’art de la Renaissance »
Nicolas Fiévé, Directeur d’études à l’EPHE (CRCAO), « Histoire de l’architecture et des jardins du Japon » ; directeur de l’École française d’Extrême-Orient (EFEO)
Conférenciers invités :
Hermann Schlimme, professeur, Technische Universität Berlin
Bruno Bentz, docteur en archéologie, Omage
Lieu de la conférence :
Salle 5, Collège de France, 11 place Marcellin Berthelot, Paris Ve
Organisées autour d’un thème ciblé (le dispositif architectural de la villa et de son jardin, le parcours et la composition paysagère, les arts pratiqués au jardin, la relation entre le jardin et la demeure, la tradition et l’innovation dans l’art des jardins, les processus de migration entre l’Europe et l’Extrême Orient, la description textuelle et la gravure comme instrument de transfert, la rencontre de modèles importés et de traditions locales, la représentation des jardins dans la peinture), les journées d’études visent à confronter usages, pratiques et techniques à l’œuvre dans les jardins de l’Europe et de l’Asie orientale car, à côté d’une certaine forme d’universalité de la fonction du jardin (divertissement, plaisir, fête, célébration), l’historien de l’art et l’architecte s’interrogent, d’un continent à l’autre, sur l’extraordinaire diversité des éléments qui le constituent, des formes et des dispositifs qui le mettent en œuvre et des représentations qui en expriment la nature.
JEUDI 29 SEPTEMBRE 2022
10h15 Accueil des participants
10h30 Présentation de la conférence par Sabine Frommel et Nicolas Fiévé
10h45 Hermann Schlimme (Technische Universität Berlin)
« Spring fountains, plays of water and hydraulic technology: Sino-Western knowledge transfer »
11h30 Bruno Bentz (Omage)
« Noisy : les premiers procédés hydrotechniques et leurs performances »
12h15 Discussion
13h00 Fin de la conférence
Date : 16 juin 2022
Chercheur(s) Intervenant(s)
L’art des jardins dans les civilisations de l’Europe et de l’Asie orientale
Deuxième édition
Conférence « Le jardin, ses pavillons et ses volières »
Jeudi 16 juin 2022
Collège de France (salle 5)
Organisées autour d’un thème ciblé (le dispositif architectural de la villa et de son jardin, le parcours et la composition paysagère, les arts pratiqués au jardin, la relation entre le jardin et la demeure, la tradition et l’innovation dans l’art des jardins, les processus de migration entre l’Europe et l’Extrême Orient, la description textuelle et la gravure comme instrument de transfert, la rencontre de modèles importés et de traditions locales, la représentation des jardins dans la peinture), les journées d’études visent à confronter usages, pratiques et techniques à l’œuvre dans les jardins de l’Europe et de l’Asie orientale car, à côté d’une certaine forme d’universalité de la fonction du jardin (divertissement, plaisir, fête, célébration), l’historien de l’art et l’architecte s’interrogent, d’un continent à l’autre, sur l’extraordinaire diversité des éléments qui le constituent, des formes et des dispositifs qui le mettent en œuvre et des représentations qui en expriment la nature.
10h15 Accueil des participants
10h30 Emmanuel Lurin (Université Paris-Sorbonne, Centre André Chastel)
« Cages, volières, enclos et bosquets : la place des oiseaux dans les jardins royaux sous les règnes d’Henri IV et de Louis XIII »
10h45 Che Bing Chiu (Architecte DPLG, historien des jardins de la Chine)
« Demeurer, … Contempler. Le bâti dans l’art du jardin de lettré en Chine »
12h00 Discussion
12h30 Fin de la conférence
Organisateurs :
Sabine Frommel, Directeur d’études à l’EPHE (HISTARA), « Histoire de l’art de la Renaissance »
Nicolas Fiévé, Directeur d’études à l’EPHE (CRCAO), « Histoire de l’architecture et des jardins du Japon » ; directeur de l’École française d’Extrême-Orient (EFEO)
Conférenciers invités :
Emmanuel Lurin, Maître de conférences en Histoire de l’Art moderne, Université Paris-Sorbonne, Centre André Chastel
Che Bing Chiu, Architecte DPLG, historien des jardins de la Chine
Lieu de la conférence :
Salle 5, Collège de France, 11 place Marcellin Berthelot, Paris Ve
Date : 12 mai 2022
Chercheur(s) Intervenant(s)
Date : 14 avril 2022
Chercheur(s) Intervenant(s)
Co-Intervenant(s)
Depuis les temps anciens, l’Asie orientale sinisée et l’Europe ont développé des savoir-faire dans le domaine du paysage qui comptent aujourd’hui parmi les plus importants de l’histoire de l’art des jardins. Au-delà de leurs différences formelles et stylistiques, les jardins de l’Asie orientale et ceux de l’Europe procèdent, à des degrés divers, d’une même réponse à des besoins individuels et sociétaux, sans doute à caractère universel. Ici et là, ces espaces clos de murs et en plein air, conçus pour le repos et le plaisir, prennent souvent la forme d’un monde idéal, lieu d’échange entre les humains, le monde vivant et le cosmos, et assument un rôle de guide sur le chemin de la connaissance et de la sagesse. En témoignent les jardins de Suzhou des époques Ming et Qing ou ceux de la renaissance florentine, les jardins de l’Espagne arabo-andalouse ou ceux du Kyoto médiéval.
En Europe, le jardin connaît un développement prodigieux de la fin du XVe à la fin du XVIe siècle. Il prend d’abord partout la forme d’un espace clos quadrangulaire, divisé en carreaux, enrichi de fontaines, de pergolas de feuillage, même si en Italie la présence d’éléments « antiques » et une plus grande diversité de plantes lui confèrent un caractère « paradisiaque ». Dès les années 1540, en Italie, on explore plus systématiquement le potentiel lié aux dénivellations et aux jeux d’eau tandis que les programmes iconographiques dotent l’espace réel d’une dimension imaginaire : les jardins du Quirinal et de la villa d’Este à Tivoli, la villa Lante à Bagnaia, le Sacro Bosco à Bomarzo. Ces dispositifs affichent des valeurs sémantiques qui vont du jardin Éden, de l’image du cosmos, du concept de l’Âge d’or, du Parnasse jusqu’au miroir de la culture, des ambitions et des rêves du commanditaire. Grottes, fontaines et terrasses à l’italienne promurent le renouveau des jardin européens, comme en France à partir du milieu du XVIe siècle. En Allemagne, territoire qui s’est d’abord centré sur une culture des arbres fruitiers, un épanouissement comparable se profile seulement vers la fin du XVIe siècle, sous l’influence italienne et néerlandaise, alors que le Hortus Palatinus du château de Heidelberg, commencé en 1616 sous la direction de Salomon de Caus (1576-1626), marque une césure. En France un nouveau modèle émergera dans les années 1630 : entièrement subordonné à la demeure du maître, il est l’expression visible de son pouvoir sur le monde.
En Asie orientale, le jardin naît en Chine, où il s’enrichit très tôt de la tradition littéraire du paysage bucolique, tel que l’exprimait l’idéal de la retraite du lettré des poèmes de Tao Yuanming (365-427) ou des paysages peints de Gu Kaizhi (v. 345-406). Une tradition littéraire qui s’épanouit sous la dynastie des Song (960-1279), alors que des lettrés se retirent dans l’univers clos de leurs jardins pour s’y adonner aux arts. Introduit au Japon aux VIe et VIIe siècles, le modèle chinois du jardin est adopté par les Japonais, c’est pourquoi l’art paysager des deux civilisations comporte un grand nombre de savoirs communs. Dès le VIIIe siècle, pourtant, alors que la plupart des nobles de Kyoto aménagent leur propre jardin, les savoir-faire et l’esthétique s’affranchissent du modèle continental. Si les jardins en Chine et au Japon partagent un large fonds de savoirs communs, ils témoignent de formes et de styles aussi disparates que le sont ceux du jardin de Boboli, à Florence, et ceux du parc de Stourhead, dans le Wiltshire.
Organisées autour d’un thème ciblé (le dispositif architectural de la villa et de son jardin, le parcours et la composition paysagère, les arts pratiqués au jardin, la relation entre le jardin et la demeure, la tradition et l’innovation dans l’art des jardins, les processus de migration entre l’Europe et l’Extrême Orient, la description textuelle et la gravure comme instrument de transfert, la rencontre de modèles importés et de traditions locales, la représentation des jardins dans la peinture), les journées d’études visent à confronter usages, pratiques et techniques à l’œuvre dans les jardins de l’Europe et de l’Asie orientale car, à côté d’une certaine forme d’universalité de la fonction du jardin (divertissement, plaisir, fête, célébration), l’historien de l’art et l’architecte s’interrogent, d’un continent à l’autre, sur l’extraordinaire diversité des éléments qui le constituent, des formes et des dispositifs qui le mettent en œuvre et des représentations qui en expriment la nature.
Thème de la conférence « L’eau et les jardins ».
Date, le 14 avril 2022
Lieu de la conférence : Salle 5, Collège de France, 11 place Marcellin Berthelot, Paris Ve
10h15 : Accueil des participants.
10h30 : Présentation de la conférence par Sabine Frommel et Nicolas Fiévé
10h45 : « Aspects cosmogoniques de l’eau dans les jardins lettrés chinois »,
par Yolaine Escande (DR CNRS, directrice du Centre de recherches sur les arts et le langage)
12h00 : « La bataille de l’eau : violence et imaginaire guerrier dans les jardins princiers de la Renaissance et du Baroque »
par Denis Ribouillault (Professeur à l’Université de Montréal)
12h45 : Discussion
13h15 : Fin de la conférence